1. Citroën Berlingo e-HDi 90 Le plus fonctionnel
Sous ses airs de berline, le Berlingo possède de réels talents d'utilitaire. La caisse et l'habitacle fourmillent de détails pratiques.
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Il est loin le temps du C15 ! Nous avons essayé la dernière version du Citroën Berlingo, dotée de nombreuse options comme le GPS et une boîte offrant deux modes de conduite, automatique et séquentiel.
IMPRESSION D'ENSEMBLE
Le Berlingo affiche une ligne élancée et un bloc avant harmonieux. Des boucliers protègent l'avant et l'arrière du véhicule et de larges baguettes latérales préservent la carrosserie de la plupart des chocs.
HABITACLE
La cabine compte trois sièges. La position de conduite est confortable grâce à la qualité de l'assise, au réglage en hauteur et en profondeur du volant et à la hauteur réglable de la ceinture. Le plancher est presque plat et antidérapant, et les rangements abondent. Chaque portière possède trois bacs, dont un au volume important. Un bac de plafond court sur la largeur de la cabine, mais il est peu profond. La colonne centrale comporte deux porte-canettes et trois petits videpoches. Une boîte à gants et deux bacs sur la planche de bord complètent la panoplie. Le siège central se rabat pour se transformer en bac de rangement ou en tablette. Un tiroir se trouve sous le siège conducteur. Le siège de droite s'escamote en deux positions, à l'horizontale ou à la verticale. Deux prises allume-cigare sont disponibles. Les plastiques sont robustes et se nettoient facilement. Les commandes sont concentrées à proximité du volant. La liaison Bluetooth est la meilleure de l'essai.
MOTEUR
Les 90 ch sont nerveux et coupleux, tout en restant silencieux à tous les régimes. Nous avons mesuré une consommation de 7,4 l/100 km, la plus haute du comparatif. Une fonction « Stop and Start », qui stoppe le moteur quand le véhicule est à l'arrêt, est disponible et déconnectable.
TRANSMISSION
Les six rapports de la boîte manuelle robotisée se passent automatiquement ou par des commandes séquentielles. Le chauffeur sélectionne le mode de transmission, le point mort ou la marche arrière à l'arrêt, en tournant une molette placée à droite du volant. Nous avons trouvé le mode automatique un peu mou. La boîte passe au rapport supérieur à 2 200 tr/min, un régime trop haut selon nous. Il chute alors de 500 tr/min, ce qui fait piocher le véhicule en côte. La boîte rétrograde à 1 200 tr/min. En mode séquentiel, le chauffeur change les rapports à l'aide de deux palettes situées de part et d'autre du volant, à portée des doigts.
CONDUITE
L'ergonomie du poste de conduite est bonne, le placement des commandes intuitif et le tableau de bord très lisible. La molette facilite les manoeuvres. Le véhicule est silencieux, sans doute grâce à la cloison feutrée qui sépare l'habitacle de la caisse. La direction est la plus maniable et précise du test. Les grands rétroviseurs offrent une bonne visibilité pour les manoeuvres.
COMPORTEMENT
Le Berlingo est stable à vide comme en charge. En mode séquentiel, c'est le plus plaisant à conduire. Le freinage se révèle un peu faiblard lorsque le coffre est lesté. La garde au sol limitée (19 cm sous le bas moteur, 14 sous les amortisseurs) et la souplesse des suspensions provoquent un risque de frottement lorsque le Berlingo circule dans un chemin caillouteux.
CAISSE
Le modèle essayé possède deux portes latérales coulissantes et deux portes arrière. Le verrouillage de ces ouvertures est dissocié de celui de l'habitacle. Il faut donc appuyer sur un bouton de la clé pour accéder à la caisse, une opération agaçante à la longue. Deux loquets jaunes permettent l'ouverture totale des portes arrière. Ils se reclipsent seuls quand on referme les portes. La caisse est bien protégée dans son ensemble. Un revêtement recouvre le sol, laissant ressortir six points d'ancrage. Une tôle située derrière le siège de droite s'escamote sans outil. Lorsque ce siège est rabattu, cela permet de transporter de longues planches ou des poutres. Elles peuvent dépasser de la porte arrière droite, qui peut rester ouverte tandis que la gauche est fermée. Une prise 12 volts et une lampe amovible tiennent place sur l'aile intérieure droite. Une lampe au plafond s'allume quand on ouvre la caisse. Le fond se nettoie facilement grâce à l'absence de rebord aux sorties.
ENTRETIEN
Les organes du moteur sont accessibles, sauf le filtre à air. La batterie est un peu trop protégée pour y brancher aisément des cosses. Il n'y a pas de réceptacle pour la tige de maintien du capot. Il faut la bloquer contre un montant du phare gauche.
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